Top articles
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DXLI.
Au clos Saint-Marc, soleil d’hiver. Tout le monde de sortie. En particulier les beaux oiseaux de la politique locale. On s’ignore ou on se congratule. Il y a même quelques adjoints en piste distribuant le programme du candidat. Lorsqu’il s’agit de simples...
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DXLII.
Voulez-vous rire ? Penchez-vous sur les démêlés politiques locales à propos des élections. Certes, on n’est pas obligé de s’y intéresser. N’empêche, la lecture des journaux est un dérivatif à la mélancolie ambiante. Rien que pour ça, on doit dresser l’oreille...
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DXLIII.
Sortant de chez moi, place des Carmes, je croise N***. Vœux pour l’année (il est encore temps) puis : Je ne te lis plus guère, tu étais meilleur dans ton évocation du Rouen d’autrefois. Il n’a pas tort. J’en suis conscient. Certes, la ville a un fonds...
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DXLIV.
Enième constatation : on n’a guère de surprise à lire les professions de foi ou programmes des divers candidats aux municipales locales. Notez qu’il faut écrire divers et non différents. Ce qui diffère est moins important que ce qui les rassemble. Ainsi...
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DXLV.
Dîner en ville ? Plutôt réunion fraternelle d’amis ayant passés la soixantaine (de loin). La chose se passe du côté du Boulingrin. Ce qui indique un certain état d’esprit. De fait, ils sont (à peu près) tous d’anciens élèves de l’école des beaux-arts....
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DXLVI.
A l’image de nombre de lecteurs de journaux, je ne me lasse pas des Travaux vont bon train dans le quartier de la gare ou du Matériel flambant neuf arrivé à la caserne des pompiers. Inépuisable filon que cette écriture à la va comme j’te pousse. Une vieille...
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DXLVII.
L’on m’a offert (alors que je demandais qu’on me le prête) un disque (plutôt un cd) du pianiste Philippe Davenet. Jardin sous la pluie de Claude Debussy. Pas facile (je veux dire le morceau). Pourquoi les interprètes de maintenant tapent-ils comme des...
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DXLVIII.
Vendeuse, pas une mauvaise place. Mieux que boniche. La vaisselle ou les pots de chambre, merci. Les Magasins Généraux du Tissu, c’est comme les Nouvelles Galeries. Le 6 passe rue Grand-Pont. Il y a un arrêt. Le midi, je pourrais rentrer manger. Il y...
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DXLIX.
Sortant de la boulangerie de la rue Saint-Nicolas, je croise l’apôtre Jacques. Comment va-t-il ? Couci-couça. Même moins. Mal ici, mal là. Ses vieilles douleurs. Pas le moral, surtout. Consommation, sports d’hiver, abrutissement généralisé, etc. Nous...
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DL.
Pourquoi se réveiller en songeant à Monaco ? Terme impropre, car si on se réveille, on ne songe pas. Ou plus. Quoique, à y réfléchir, le fait se discute. Enfin bref, à peine éveillé, pourquoi se dire que Monaco, ça ne doit pas être si mal ? L’hiver à...
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DLI.
Il y a combien d’années que je ne suis allé au cinéma ? Moi qui y allais tant. Autrefois. Oui, mais c’était en compagnie. Le cinéma tout seul, c’est triste. Il m’arrive, parfois, de regarder un film à la télévision. La télévision tout seul, idem. Alain...
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DLIII.
Beaucoup de chats errants en ville. Beaucoup de chats errent en ville. Si l’on se ballade, bien rare de ne pas en croiser. Nez et queue en l’air. De bonnes âmes (des femmes surtout) se charge de les nourrir. On les nomme des mères à chats. Vocation, sacerdoce,...
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DLIV.
Mademoiselle Lelièvre, pour la seconde fois. Donc, un beau matin, plus personne. D’un jour à l’autre, finis les chats et finie la pseudo locataire ou propriétaire. Ceci, à noter, sans le concours des forces de salubrité publique. Le désordre (à supposer...
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DLV.
Un des candidats malheureux (ils le sont tous) aux futures élections municipales nous promettait le retour des pièces de boulevard (parisien) au Théâtre des Arts. Je m’en suis amusé. Mal m’en a pris. Une vieille connaissance avec qui je voulais partager...
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DLVI.
Est-il toujours temps pour la poésie ? Autrefois oui. Après-guerre (la dernière, cherchez laquelle). On pouvait encore y croire. En faire et en dire. Le surréalisme, la résistance, le lettrisme, tous en grandes majuscules. Des gens comme Jean-Pierre Duprey...
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DLVII.
Peu de monde dimanche dernier dans le bureau de vote. Les employés de mairie faisaient grise mine. Dehors il pleuvait, il faisait froid et le moral s’y appareillait. Et demain ? J’ai pris huit bulletins et dans l’isoloir en ai sélectionné un. Je l’ai...
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DLVIII.
En partant de la place Cauchoise, un itinéraire dont je ne me lasse pas : emprunter la rampe Bouvreuil. Pour qui sait observer et a un peu d’imagination, que de choses curieuses ! D’abord, à l’angle de la rue Lezurier de la Martel, une maison où on accède...
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DLX.
Que faire dans une file d’attendre, sinon attendre ? L’autre samedi, fin de matinée, c’est le cas. Nous sommes à la boulangerie Cressent, rue Armand-Carrel. Meilleur ouvrier de France, ça se mérite. Oui, que faire ? Attendre et observer le monde autour...
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DLXI.
J’ai bien connu le poète Lucien Paume. Plus personne aujourd’hui ne perpétue sa mémoire. Poète local, me direz-vous, comme il y en eut tant. Je l’ai fréquenté dans les dernières années de sa vie, jusqu’à sa mort en 1968. Je lui rendais visite dans son...
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DLXIV.
Chaque matin, je lis le Fanal de Rouen. Aucun mérite, je suis abonné. Comme dit mon marchand de fromage : vous êtes bien le seul. Traduisons : à être abonné et à le lire. N’y a-t-il qu’un seul marchand de fromage ? Presque, puisqu’il arrive à la retraite....
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DLXV.
Ce vendredi, me voici dans l’abbatiale Saint-Ouen. Une fois n’est pas coutume. Bon suiviste, c’est pour le frémissant gothique dont on nous vante l’intérêt. Il était temps, la chose s’achève. Ce soir, il pleut et fait nuit. Évitons les flaques. Sous le...
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DLXVI.
J’ai déjà parlé de mes cousins chinois. Cousins qui n’en sont pas, pas plus qu’ils ne sont chinois. C’est moi qui. Au vrai, ce sont des amis d’enfance. Seuls leurs grands-parents ou arrières sont d’origine asiatique (langage usuel). Ici depuis des lustres....
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DLXVII.
Je reviens sur mes trop fameux cousins, de Chine (douteux) ou d’ailleurs (plus probable). Pour l’heure, du Madrillet, pays contrasté. Leur cité. Presque un village. Tout le monde se connaît. Se méprise et s’estime tout autant. Vous dire s’ils sont Français...
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DLXVIII.
Je passais par la rue des Béguines. Ça m’arrive. Pas souvent, mais de temps à autre. Ce jour, j’ai un prétexte : revoir les vestiges de l’ancienne église Saint-Vigor. A voir je crois, au fin fond d’un parking privé. Pas grand-chose, une arcade, un muret....
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DLXXI.
Comme on disait dans les théâtres autrefois : la scène représente le jardin Jean de Verrazane ; au fond l’église de la Madeleine et la préfecture ; côté jardin, un hôtel de commerce ; côté cours, le pont Guillaume. Lorsque le rideau se lève, quelques...