Top articles
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DIV.
Voilà, c’est fait. J’ai décidé de déménager ce blog. De changer, comme on dit, d’hébergeur. Le précédent, les lecteurs attentifs l’auront remarqué, m’ayant laissé en rade, j’ai été voir ailleurs. A tout dire, la tentation fut grande d’envoyer tout balader....
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DXI.
On a enterré, depuis un certain temps déjà, un adjoint au maire qui, sous des airs avenants et convaincus, cachait la rage de la destruction. On n’oubliera pas sa participation au saccage d’une partie de la ville, entendez le faubourg Martainville, le...
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DXIV.
La presse locale nous informe qu’un restaurant chic et choc ouvrira dans ce qui reste de l’hôtel Romé. Il semble donc que j’ai, une fois de plus, parlé trop vite et que mes lamentations n’étaient que des jérémiades. Dont acte. Par ailleurs, je m’en fiche,...
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DVIII.
Prochaines municipales, encore. L’autre chronique, j’ai fait preuve de paresse. Je fus, disons, pusillanime. J’avoue, oui, je vous ai baladé. Donc la question était : à qui profite le retrait de Catherine Morin-Desailly ? D’abord à elle. Ce repos forcé...
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DXX.
La ville s’enfonce. Je veux dire : dans le sol. Dessous. Oui, Rouen une ville qui s’enterre. Pour preuve, la rue Verte, en son début, près de la gare. La chronique locale y est attentive : maison après maison, les trottoirs s’affaissent, portes et fenêtres...
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DVII.
La question du jour est la suivante : à quel clan politique bénéficie le décrochement de Catherine Morin-Desailly ? Réponse dans huit mois. Après les présidentielles, les élections municipales sont censées passionner l’opinion. Constatons que l’annonce...
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DXIX.
Il y a peu, un vieux local est venu nous rendre visite. Rue des Basnages, à l’Armitière. Franz-Olivier Giesbert en dédicace. Gros succès, on s’en doute. Encore un livre, puis un autre, un de plus. Il y a des gens faits pour ça. Chose admirable. Reste...
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DXVIII.
En septembre 1712, Benjamin Franklin, alors âgé de six ou sept ans, échappant à la vigilance de ses parents, fut enlevé par des indiens Mohicans. Mise en alerte, une brigade de l’armée britannique effectua une reconnaissance du secteur. Elle ne tarda...
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DVI.
Donc voilà, la boulangerie Osmont a fermé. Fini, terminé, le Tribunal a tranché. Plus de bon pain au levain, plus de tarte normande (les seules qui valaient l’appellation) et plus de charmants serveurs au clos Saint-Marc. Rouen, ta boulangerie fout l’...
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DV.
Existe-t-il encore des photographes ? Je veux dire, de profession ? Ils étaient autrefois, en ville, légion. S’il en reste, ils se font discrets. A moins d’être appointés en entreprise, ils s’efforcent de truster les cérémonies. Mariages surtout. Pas...
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DX.
Les vieux Rouennais (estampillés tels) connaissent tous English Shop, jadis réputée boutique anglaise. Cela se trouve rue Ganterie, dans cette partie discrète reliant la rue Jeanne d’Arc à la rue de la Poterne. Disons : la partie ancienne. Ladite boutique,...
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DXVII.
Il parait que le grand hêtre rouge de l’avenue de la Porte des Champs sera abattu. Raison supplémentaire pour ne pas voter socialiste aux municipales. Quoique : un an plus tôt, un an plus tard ! Admettons que le camp adverse l’emporte, Patrick Chabert...
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DXIII.
Les plus anciens d’entre nous se souviennent qu’à une période de sa vie, Maurice Thorez eut de graves ennuis de santé. Ceci l’obligea, histoire d’être bien soigné, à séjourner en Urss. Bien soigné ou moins mal, la chronique ne le dit pas. Pour la jeunesse...
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DXVI.
L’automne, saison sensible, est propice aux promenades en forêt. La mélancolie s’y entend. D’où peut-être la cueillette des champignons, produits mythiques nés de l’humide. L’humus des origines. Avec une bonne omelette, dit-on. Et ce léger frisson qu’a...
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DXXI.
A l’ombre de Saint-Maclou (expression consacrée) dans une récente gargote. D’entrée, le menu affiche velouté de butternot. C’est de la soupe à la citrouille, aurait dit ma mère. Immangeable, répliquait mon père. De fait, une bonne, d’origine picarde,...
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DXXII.
Cela n’a pas beaucoup dérangé la planète, n’empêche. Il y a quelques semaines, la Serbie a enterré, avec honneur, le corps de Jovanka Broz. C’était la veuve de Tito. Elle avait 88 ans. Excellente raison de vivre vieux : lorsqu’on meurt, le passé revient....
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DXXIII.
Les laveries dites en libre-service sont des lieux étranges. On y rencontre le monde au plus près. Ici, point de méchants. Et encore moins de gentils. Le linge qui tourne dans la lessive ne porte à rien d’autre qu’une amère mélancolie. Ainsi l’autre jour,...
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DXXV.
L’autre jour, grand gala de catch au Kinder Rama. Entre parenthèse, constatons (pour s’en amuser) que les lieux rejoignent à l’identique les destinées de la défunte salle Lionel-Terray. Je dis ça pour ceux qui s’en souviendraient. Là aussi, place Saint-Marc,...
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DXXVI.
Que serait la vie locale sans les élections municipales ! A condition, bien sûr, qu’on s’y intéresse. Qu’on sache, au moins, de quoi et de qui l’on parle. Pour ma part, c’est le cas. J’ai, du reste, débuté Rouen Chronicle, début 2008, à peu près sur ce...
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DXXVII.
On a longtemps connu, il y a peut-être une quarantaine d’années, une mendiante qu’on pouvait qualifier de caractéristique (est-ce le bon mot ?) Cette femme sans âge se tenait en haut de la rue de la Champmeslé, sous la voute. Debout, drapée dans une couverture,...
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DXXIX.
Qui se souvient du Bar des Autobus et du Bar des Taxis ? Le premier se trouvait place Beauvoisine, angle avec la rue Louis Ricard ; il n’existe plus. Ou plutôt, il subsiste sous la forme d’un kebab. Le second se trouvait (se trouve encore) place Foch,...
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DXXXIII.
Je n’ai jamais été militant. Aucune de suite dans les idées. Chez moi, ça ne dure guère. Vite lassé, ou repris par d’autres. Avec le temps, aucune qui soit restée. Ou si, mais insignifiantes. Ce que les journalistes nomment les fondamentaux. J’ai connu...
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DXXXVII.
Place Carnot, endroit où personne ne va. Où seul le monde passe. Qui s’y arrête ? Surtout les usagers de la ligne 6 (ou 7, et autres). Ce fut mon cas l’autre jour où, changement de chauffeur oblige, nous avons attendu que cela se fasse. Portes ouvertes...
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DXXXVIII.
Je suis allé aux vœux du maire. La chose se passe au Théâtre des Arts. Pas mis les pieds depuis cents ans (image). Ce qui s’y passe m’est désormais étranger. Pour la musique ou l’opéra, j’ai mes CD et ma vieille chaine hifi datant des années Soixante-dix....
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DXL.
Voici un feuilleton à épisodes ; pour l’intitulé, il s’appelle : Faits et méfaits du kiosque de l’allée Eugène-Delacroix. La presse locale nous l’apprend : celui-ci est désormais fermé. Il faut dire qu’il n’a jamais beaucoup été ouvert. Divers gérants...